Type d'actualité et date de publication

"Revues Noires" : journée d'études et premier numéro de la revue parlée "Vitrine"

Projet retenu pour l'Appel recherche 2021 de l'EHESS

Chercheur(s) associé(s) Anne Lafont
Extrait de la couverture de la revue "The Funambulist", N°32, "Pan-Africanism", novembre 2020.

Porté par : Anne Lafont, Chris Cyrille, Colline Desportes, Josua Gaboriau, Alexandre Girard-Muscagorry, Caroline Honorien, Margaux Levernhe, Judith Lenglart, Camille Leprince, Riason Naidoo, Vincent Normand, Wilson Tarbox, Ariane Temkine.

 

Ce projet est porté par un groupe d’une quinzaine d’étudiant.e.s, en majorité doctorant.e.s du Centre de recherches sur les arts et les langages (CRAL) et dirigé.e.s par Anne Lafont. Il s’articule autour d’une manifestation scientifique et d’une activité éditoriale. Il s’agit de tenir compte des leçons de l’expérience du « tout à distance » et du « tout Web » que nous traversons depuis une année et de trouver des alternatives de production, de partage et de diffusion de la connaissance et même tout simplement de travail, mais également de questionner des enjeux d’actualité tels que le mouvement « Black Lives Matter », en empruntant les chemins ouverts par une histoire de l’art élargie. A ce titre, nous avons la double ambition de faire l'histoire de l'art Noir dans les revues et les périodiques mais aussi de fonder une nouvelle revue : Vitrine, la revue parlée qui mont.r.e.

 

Ce projet expérimental vise la création d'une « revue parlée » ou plus exactement d’une revue scientifique qui joue sur les deux registres du texte parlé (argument scientifique) et du montage visuel (la démonstration par l’édition d’images). L'équipe du projet voudrait  que ce travail collectif, entamé depuis quelques mois sur les revues et depuis lequel nous avons été amenés à envisager ce qui fait la spécificité de ce type de médium en rapport organique avec une communauté d'auteur.e.s, souvent éphémère et intensément traversé par l'actualité, en imaginer une à notre tour, en réponse à la prolifération souvent subie des podcasts et autres captations au cours desquelles nos visages ont enflé au cours des derniers mois de confinement, et dans l'impossibilité que nous étions de nous rassembler.

 

L'équipe du projet pense produire un nouveau médium, informé des expériences récentes, qui renouvelle le genre de la revue en en gardant les spécificités les plus importantes : le travail collectif, l'engagement et la publication de travaux de recherche approfondis, la diversité des rubriques, la prise de parole distanciée mais néanmoins située dans une actualité, la volonté de faire corps, volume, par la réunion d'un ensemble de textes qui parlent autant isolément qu'ensemble, la disparition du portrait de l'auteur.e au profit d'un enregistrement de sa parole ou de celle de son interprète, de son traducteur, et encore de ses archives et de ses sources artistiques et visuelles, dans un montage qui serait aussi une signature. L’idée est de ne renoncer à rien sur le plan fondamental mais d'inventer de nouvelles formes de restitution de travaux ayant pour sources : textes et images, et pour objet majeur : leur étude.

 

Légende et source de l'image d'accroche (extrait).

 

 

 

 

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