Type d'actualité et date de publicationPrix et distinctions

Bronwyn Louw, doctorante au CRAL, est lauréate du Prix jeune chercheur-e 2024 de la Fondation des Treilles

Lien(s) associé(s)Site du CRAL
Bronwyn Louw, doctorante au CRAL, est lauréate du Prix jeune chercheur 2024 de la Fondation des Treilles

Bronwyn Louw, doctorante au Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL - EHESS/CNRS), est lauréate du Prix jeune chercheur-e 2024 de la Fondation des Treilles

Présentation

Bronwyn Louw est membre du CRAL, du groupe de recherche Exorigins, et du collectif interdisciplinaire Les Aimants. Elle prépare une thèse à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), intitulée Comment écrire le verger au XXIe siècle ? (Poésies, pensées, pratiques), sous les directions de Marielle Macé et Jean-Marc Besse. Des écrits issus de la partie performative de ses recherches passent dans Station Verger, un entresort de Jeanne Peylet-Frisch qui tourne en France depuis l’été 2023 et a donné lieu à Station Verger-Podcast. Avec Marion Grange, Bronwyn a coorganisé le colloque international Et pourtant, elles migrent ! Les migrations des plantes : modalités, ambivalences, enjeux en juin 2022, et codirigé Les Migrations des plantes, un livre collectif issu de ces rencontres universitaires et artistiques, qui paraît chez Manuella Éditions le 15 mars 2024. En 2023, elle a présenté son approche agropoétique du verger dans des colloques à Oxford et Brown, ainsi qu’aux universités de Nantes, de Limoges, de Cergy, et au Mucem. Bronwyn Louw est notamment l’autrice du chapitre “The Sympoietic Orchard : Everyday ways of cocreating an orchard” dans le livre At The Frontiers of Everyday Life. New Research in Cramped Spaces (Springer, 2024), ou encore des articles « Entre Lichens et poètes. L’émergence d’une sympoétique » dans la revue Mosaïque (n°20) et « Ces connaissances qui passent par la bouche » dans la revue Jardins (n° 12).

Projet de recherche

La thèse Comment écrire le verger au 21e siècle ? (poésies, pensées, pratiques) porte sur le verger comme motif agropoétique. Bronwyn Louw y allie cultures poétiques et paysagères pour penser ensemble les dimensions littéraires et agraires du verger au prisme d’un néologisme, la sympoïèse. La sympoïèse, une notion critique pour interroger un « faire avec » interspécifique, permet de comprendre le verger comme la rencontre multiple d’écologies sensibles, imprévisibles et vulnérables. Le terrain partiellement en friche où elle questionne l’écriture et le jardinage du verger par la pratique se trouve sur une parcelle d’un hectare à Brétigny-Sur-Orge. C’est à la confluence d’approches performatives et documentaires qu’est né l’ensemble de gestes agropoétiques autour duquel ses recherches se sont articulées : Tendre vers ; Cueillir ; Manger ; Greffer et Entretenir. Ces gestes se déploient sur les terrains du site et de la page, mais structurent aussi un corpus agropoétique se composant d’écrits littéraires et techniques du verger. Une première mode de lecture généalogique entend recomposer l’histoire du verger comme lieu-topos. Une deuxième lecture, intertextuelle, replace les écritures contemporaines du verger au sein de l’effervescence agraire et critique d’un « tournant végétal » des humanités environnementales. Une troisième lecture cherche à étudier la littérature depuis le dehors, en pensant les rencontres animales, végétales et atmosphériques comme points d’origine d’un écrire-avec le verger. D’une sympoétique ?

À propos de la Fondation des Treilles 

La Fondation des Treilles, créée par Anne Gruner Schlumberger, a notamment pour vocation d’ouvrir et de nourrir le dialogue entre les sciences et les arts afin de faire progresser la création et la recherche contemporaines. Elle accueille également des chercheurs et des écrivains dans le domaine des Treilles (Var).

Partager ce contenu