Hsiyun Ho

Doctorant.e

COORDONNÉES PROFESSIONNELLES

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SUJET ET DIRECTION DE THÈSE

Sujet de thèse : Étude comparative du portrait en majesté du monarque en France et du portrait impérial en Chine du XVIIe au XVIIIe siècle

Directrice de thèse : Yolaine Escande

RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Le XVIIe et XVIIIe siècles sont des époques particulièrement fécondes pour le portrait en France et également en Chine. Dans la culture occidentale, le portrait, dont les codes et objectifs évoluent sans cesse, est un thème qui connait un long développement au cours de l’histoire. Au XVIIe siècle, le portrait relate souvent des événements historiques et le rôle qu’y jouent les maîtres du pouvoir,  articulant l'art à la politique comme un véritable outil de propagande. C’est à cette époque qu’apparaissent de grands portraitistes tels François de Troy, Nicolas de Largillière ou Hyacinthe Rigaud. Nous pouvons constater que les plus grands talents du XVIIe et du XVIIIe siècle ont consacré leur plus précieuse recherche au portrait de cour, qui prend alors tout son attrait. Avant la dynastie des Qing (1644-1912),  le portrait ne s’est pas développé en Chine de façon aussi répandue qu’en France. Dans la tradition culturelle chinoise, le portrait a plutôt une fonction didactique ou une dimension mémorielle. Les peintres Jésuites qui y introduisent à partir de XVIIe siècle des connaissances et techniques picturales occidentales, lui offrent un nouveau rayonnement Ainsi les portraits impériaux de la dynastie des Qing présentent-ils une grande richesse et une certaine diversité. Surtout  ceux de l’empereur Qianlong(乾隆,1735-1799, qui commande son portrait en majesté au peintre Jésuite Giuseppe Castiglione ainsi que des portraits sur le champ de bataille à d’autres Jésuites , en particulier J.D.Attiret

Nous nous interrogeons plus précisément sur ce qui constitue les différences et similarités entre les deux cultures, dans l’usage que les princes font de l’art pour manifester leur gloire. Comment le portrait du monarque en majesté, en tant qu’il a contribué à assurer le rayonnement de sa puissance et à forger une image de l’envergure de son pouvoir est-il devenu un instrument indispensable pour assurer la pérennité de son règne ?

PUBLICATIONS

  • « Un peintre jésuite à la cour de Chine », Revue Études, 2019/12

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