Type d'événement, date(s) et adresse(s)Colloque

Institut national d’histoire de l’art (INHA) (auditorium de la galerie Colbert) - 2 rue Vivienne, 75002 Paris<br /><br /><br /><br />, BnF | François-Mitterrand (petit auditorium) - Quai François Mauriac, 75013 Paris

« Breton après Breton » 1966-2016 : Philosophies du surréalisme

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Ce colloque international est organisé sous la responsabilité scientifique de Jacqueline Chénieux-Gendron (CRAL-CNRS) et de Pierre Caye (Centre Jean Pépin, CNRS-ENS).« Revenir à l’oeuvre même pour l’appréhender en termes d’idées, de travail de la pensée et du regard, telle est l’ambition de ce colloque qui réunit des spécialistes de notoriété internationale, reconnus dans des disciplines aussi variées que la philosophie, l’histoire – histoire de l’art, des sciences et de la culture –, la littérature ou la psychanalyse. Accompagné de la présentation de manuscrits surréalistes, le programme propose d’interroger la postérité d’André Breton en l’ouvrant à la confrontation et au dialogue. »Les années 2016 et 2017 voient paraître les premières correspondances privées du poète André Breton (1896-1966) dont la devise « je cherche l’or du temps » a été gravée sur la pierre tombale. Or c’est précisément de temps et d’histoire que nous voudrions parler d’abord : de l’histoire du surréalisme telle qu’elle se dit, s’écrit, se raconte depuis la disparition de son protagoniste majeur. Ce temps écoulé a créé du sens, a interprété le vécu et ses traces d’une certaine façon, très convenue désormais. Notre premier mode d’approche doit donc être critique et viser une histoire plus structurée en termes d’idées.Dans cette perspective, nous affichons une deuxième ligne directrice : la pensée d’André Breton doit être questionnée à frais nouveaux comme pensée, donc comme travail philosophique et non comme un espace littéraire relevant de philosophies répertoriées. Les deux notions surchargées de sens que sont l’écriture et le dessin « automatiques » d’une part, le « hasard objectif » de l’autre, doivent faire l’objet d’une lecture ouverte à plusieurs champs méthodologiques, plutôt que rabattues vers l’indifférencié, le magique ou le « faire croire ». Enfin, il faut lire les pages de Breton sur la peinture - pages composites qui le conduisent d’un regard d’amateur, sensible à la lecture des formes, à une philosophie de l’art prônant la figuration onirique et attentive à ses processus, dans lesquels la forme et la langue prennent toute leur place.Comités scientifique et d’organisation : Myriam Bloedé (centre Jean Pépin, CNRS-ENS), Pierre Brullé (historien de l’art), Jacqueline Carroy (CAK, CNRS-EHESS-MNHN), Martine Colin-Picon (MESR), Isabelle Diu (bibliothèque littéraire Jacques Doucet), Stéphane Guégan (musée d’Orsay), Marielle Macé (CRAL, CNRS-EHESS), Françoise Nicol (Université de Nantes), avec la collaboration d’Adeline Loeffel (CRAL-EHESS).

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